Nathalie Azoulai

« SCIENCE & FICTION »

— Novembre 2024 / 7 places disponibles–

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4 séances de 6 h chacune sur deux week-ends

Samedis et dimanches 23 et 24 novembre puis 14 et 15 décembre 2024

Horaires : 10h à 17h

12 places maximum

1 650€

Éditions Gallimard, 5, rue Gaston-Gallimard, 75007 Paris

 

 

 

– Science & Fiction –

 » Science & Fiction »  n’aborde pas la question d’écrire de la science-fiction qui est un genre bien codé, mais d’envisager la science comme objet de fiction et le monde de la science comme un réservoir romanesque disponible, surtout à l’heure de la révolution numérique et de l’I.A.

Car la science est un vivier intellectuel, imaginaire et poétique fabuleux au prisme de la littérature. Si les cinéastes se passionnent souvent pour les figures de scientifiques, le roman moderne s’y risque moins; et pourtant Jean Echenoz s’intéresse à Tesla, Jérôme Ferrari au physicien allemand Heisenberg, sans parler de Michel Houellebecq, d’Hervé Le Tellier ou encore de Cormac McCarthy.

Qu’on envisage le mode biographique (biopic), l’exploration psychologique ou un moment-clé du processus de découverte, qu’on ait ou pas une formation scientifique, la science offre une possibilité de renouveler la matière du roman en lui donnant à moudre d’autres relations avec les idées, la psyché, la famille, la politique, la guerre, la morale etc. Notamment parce que les scientifiques doivent souvent arbitrer entre le désir de savoir et le bien public, la solitude et le partage, le présent et l’avenir, la haute spécialisation et la compréhension de tous.  

Mon atelier propose de déployer et d’explorer avec vous le spectre de la science et de transformer des savoirs considérés arides, exclusifs, en objets accessibles, littéraires et en destins romanesques. 

 


Ancienne élève de l’E.N.S., Nathalie Azoulai est agrégée de lettres modernes. Elle est l’auteur de dix romans et lauréate du prix Médicis pour Titus n’aimait pas Bérénice. Elle écrit aussi pour le théâtre et la jeunesse. Son dernier roman Python qui vient de paraître aux éditions P.O.L., plonge dans le monde du code (informatique). Elle a publié en 2022 La Fille parfaite qui abordait les relations entre la science et la littérature via le destin de deux amies.

 

 

Quelques références bibliographiques pour compléter l’atelier de Nathalie Azoulai :

  • Les Particules élémentaires, Michel Houellebecq
  • Des Éclairs, Jean Echenoz
  • Le Principe, Jérôme Ferrari
  • Le Passager et Stella Maris, Cormac McCarthy
  • L’Eve future, Villiers de L’Isle-Adam
  • La déesse des petites victoires, Yannick Grannec
  • Ils ont tué Oppenheimer, Virginie Ollagnier

 

Les ateliers de la nrf vous recommandent de choisir l’atelier de Nathalie Azoulai si :

– Vous avez un intérêt pour le monde des savoirs et pour la double culture, sciences et lettres, les passerelles, les analogies, la complémentarité de deux mondes.

– Vous n’avez pas forcément de formation scientifique, mais les grandes découvertes anciennes ou récentes inspirent le choix de vos lectures et de vos projets d’écriture.

– Vous voyez dans les sciences des imaginaires et des territoires poétiques.

– Vous êtes disposé(e) à lire et à décoder des textes-modèles pour écrire dans leur sillage et « faire des gammes » autour de la science comme objet de fiction, démarche qui peut utiliser différentes formes.

– Vous n’êtes pas un lecteur seulement féru de science-fiction.

 


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3 commentaires Ajoutez le votre

  1. Laurène S. dit :

    L’atelier de Nathalie Azoulai est une parenthèse très précieuse, des moments hors du temps, passionnants à vivre.

  2. Ludovic T. dit :

    L’atelier est excellent. Nathalie Azoulai installe d’emblée un climat de confiance et de discussion collective favorisé par la formule du week-end de travail intensif. J’ai été particulièrement intéressé par les propositions concernant la nécessité d’identifier la voix présente derrière ce qu’on écrit et la percussion intime qui est le moteur de l’écriture, ainsi que le travail sur des textes pour se constituer une boite à outils.

  3. Ilham K. dit :

    Les idées fortes qui m’ont permis d’avancer sont les fondamentaux comme poser sa voix, choisir son tempo, une syntaxe, son vocabulaire, le temps des verbes. Nathalie parle d’uniformités, de ruptures. C’était structuré, méthodique. Tout ce que j’aime.

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