Philippe Vilain

« L’INTIMITÉ, MATIÈRE PREMIÈRE DU ROMAN »

— JANVIER 2025 / 8 places disponibles —

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4 séances de 6 h chacune sur 2 week-ends :

Samedis et dimanches 18 et 19 janvier puis 8 et 9 février 2025

Horaires : de 10h à 17h

12 places maximum – 8 places disponibles

1 650 €

Éditions Gallimard, 5, rue Gaston-Gallimard, 75007 Paris

 

 

L’intimité, matière première du roman

Nombre de romans naissent de l’expérience. Marcel Proust en fait la démonstration habile en s’inspirant de son existence pour écrire sa magistrale œuvre romanesque, À la recherche du temps perdu. « Puis-je appeler ce livre un roman ? C’est moins peut-être, et bien plus, l’essence même de ma vie, recueillie sans y rien mêler, dans ces heures de déchirure où elle découle. Ce livre n’a jamais été fait, il a été récolté », écrivait-il déjà à propos de son livre de jeunesse, Jean Santeuil.

Recueillir, récolter, l’imaginaire du romancier n’est jamais pur : il puise dans son expérience intime, et il appartient à chacun, par son intelligence et sa sensibilité, de transformer ce qu’il vit en roman, de transposer sa réalité personnelle en une fiction universelle.

Au cours de cet atelier, je voudrais vous initier à cela, faire un roman de votre intimité et vous montrer en quoi celle-ci est créative. Comment transposer ce qui a été vécu en fiction, le transfigurer par la forme et le langage ? Quels sont les faits et les événements à exploiter, les thèmes à développer pour généraliser son expérience, dépasser son caractère intime ?

Après avoir exposé les enjeux de « l’expérience intime comme matière », mon atelier propose une méthodologie pour transformer, en huit demi-journées structurantes et pratiques (chaque demi-journée prévoit un exercice d’entraînement différent), l’expérience intime en roman.

Il s’agira, entre autres, de montrer comment « concevoir » l’expérience intime (comment définir et structurer un sujet), la « représenter » (comment débuter un roman et s’introspecter) et la « transformer » en mots. Et, bien sûr, faire l’expérience de soi (se représenter physiquement et psychologiquement) et l’inscrire dans l’histoire.

 

Romancier publié aux éditions Gallimard et Grasset (notamment, La Dernière AnnéeL’Été à DresdePas son genre adapté au cinéma par Lucas Belvaux, Paris l’après-midi, prix François Mauriac de l’Académie française, ou La Femme infidèle, prix Jean Freustié), essayiste (Défense de NarcisseLa Littérature sans idéalConfession d’un timide), Philippe Vilain écrit une œuvre centrée sur l’état amoureux et la relation conjugale. Il enseigne la littérature française du XXe siècle à l’Université Federico II de Naples et dirige la collection « Narratori Francesi Contemporanei » chez Gremese editore à Rome.

 

Quelques références bibliographiques pour compléter l’atelier de Philippe Vilain :

  • L’Âge d’homme, Michel Leiris
  • Journal du voleur, Jean Genet
  • Les Mots, Jean-Paul Sartre
  • Si le grain ne meurt, André Gide
  • Passion simple, Annie Ernaux

 

Les Ateliers de la nrf vous recommandent de choisir l’atelier de Philippe Vilain si :

– vous cherchez à débloquer des freins et à retrouver confiance

– vous commencez un projet d’écriture autour de votre expérience personnelle et avez besoin d’une approche structurante

– vous cherchez des méthodes et des techniques précises pour vous aider à trouver votre chemin




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6 commentaires Ajoutez le votre

  1. Guillaume C. dit :

    L’atelier est très bien rythmé. Philippe alterne avec la bonne mesure la théorie et la pratique. Il a su trouver le juste milieu. Il donne des clés générales. Il met en confiance, crée cette bienveillance nécessaire. Il va + loin que le thème de l’intime avec une orientation sur la publication qui était une attente du groupe. On sort de cet atelier avec la frustration qu’il soit fini ! Et l’envie d’en refaire !

  2. Nathalie C. dit :

    J’ai beaucoup apprécié car Philippe Vilain alterne les moments de discussion et d’écriture sur un sujet comme l’intime qui me semblait particulièrement ardu à aborder. J’ai trouvé très structurants ses conseils sur la façon de bâtir un plan pour donner du souffle, ou sur les mots ou expressions qui font « sonner » ses oreilles. J’ai passé de magnifiques moments au sein de cet atelier. Chaque participant y était bienveillant et généreux dans son partage. Je pense que cela m’a permis de désacraliser l’intime, ce qui devrait m’aider à partager le mien. J’y ai trouvé l’envie de poursuivre mon travail et découvert l’intérêt de le faire lire à d’autres.

  3. Juliette B.L. dit :

    J’ai adoré cet atelier. Philippe est un excellent pédagogue qui nous apporte des clés concrètes pour avancer dans l’écriture de notre roman. Il nous aide également à trouver notre voix et à aiguiser notre esprit critique de lecteur et d’écrivain. J’étais venue pétrie de doutes et de blocages et grâce à Philippe (et à la dynamique du groupe), je suis parvenue à passer outre. Je le remercie pour son engagement, sa simplicité, sa bienveillance et son écoute.

  4. Bertrand D. dit :

    J’ai beaucoup apprécié cet atelier. Particulièrement la rigueur, la clarté, la lucidité de Philippe Vilain au sujet de l’écriture, ainsi que de la lecture. Une réalité qui m’a remis les idées en place. Paradoxalement, je ne suis pas satisfait de ce que j’ai écrit pendant l’atelier, et j’en ressors avec l’idée qu’écrire est encore plus difficile que ce que je pensais. Toutefois, cette mise au point est salutaire, car j’écris davantage depuis. Cet atelier, irrigué par la bienveillance exigeante de Philippe, me sera très utile.

  5. Sacha T. dit :

    L’atelier de Philippe Vilain est structuré, les exercices proposés sont très intéressants et réellement porteurs en matière d’écriture. Les notions théoriques développées et les propositions de lecture sont elles aussi très contributives. Philippe sait composer avec les personnalités et le style de chacun et chacune d’entre nous. Un excellent atelier. Vraiment.

  6. Marie-Anne P. dit :

    Philippe Vilain, nous a proposé «  un plan de vol » , tant sur le fond( recueil de l’expérience) que sur la forme (agencement du texte )clair, avec des pistes de  réécriture entre les 2 cessions espacées d’un mois, c’était très stimulant. J ‘ai gardé cette «  discipline d’écriture depuis » .Il a beaucoup insisté sur la charge de travail, utile pour moi à entendre , un peu dilettante d’écrire avant l’atelier;
    L’effet groupe a été très stimulant, avec l’enrichissement de personnalités et styles d’écritures singuliers .Le fait d’énoncer des «  critiques positives » les uns envers les autres , m’a permis d’avoir du recul , par rapport à mes erreurs ou impasses.
    De plus, j’ai compris , lors de cet atelier , que mon envie d’écriture n’était ni un caprice ni une mode mais de l’ordre d’une nécessaire mais vivante servitude .

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