Philippe Le Guillou

« L’ART DE LA DESCRIPTION »

—– Mars 2024 / 6 places disponibles —–

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6 séances de 3 h chacune

Mardis 19, 26 mars, 2, 23 avril, 14 et 21 mai 2024

Horaires : 19h à 22h

12 places maximum – 6 places disponibles

1 250€

Éditions Gallimard, 5, rue Gaston-Gallimard, 75007 Paris

L’art de la description

Non sans lien avec la peinture, la littérature offre volontiers une représentation du monde réel qui nous entoure, ou encore d’univers imaginaires qu’elle invente et auxquels elle veut donner une illusion de réalité. Les récits, les romans, certains textes poétiques aussi, sont ainsi truffés de descriptions et, pour son plaisir ou parfois son plus vif agacement, le lecteur se voit confronté à des descriptions qui rendent soudain visibles, sensibles, objets, personnages, paysages.

Pourquoi prend-on du plaisir à l’évocation de ce qui est sans doute plus qu’un cadre ou un décor ? Pourquoi s’irrite-t-on à l’inverse de ces pauses descriptives qui parfois encombrent l’intrigue et ralentissent apparemment l’action ?

À partir d’œuvres proposées à la lecture et de quelques – légères – considérations théoriques, mon atelier a pour intention de définir les enjeux de ces diverses « représentations », à mi-chemin entre la peinture et la poésie.

Nous prendrons appui à chaque séance, sur un ensemble de textes à commenter, l’écriture proprement dite n’intervenant qu’ensuite, dans le cadre d’exercices qui seront le prélude d’entreprises plus amples et plus ambitieuses. Au-delà du partage de ma propre pratique de l’écriture, je souhaite également consacrer une des séances au mystère de l’écrivain au travail, dans tous les aspects de son métier, en poussant les portes de son « laboratoire central »

Lecture, écriture, réflexion et plaisir : tels seront les maîtres mots de mon atelier. Parce que s’il n’est d’écriture qu’enracinée dans un socle d’œuvres lues et aimées, l’exercice de la littérature ne connaît, lui, qu’un seul mode, celui de la liberté.

 

Né en 1959, Philippe Le Guillou a publié son premier roman L’inventaire du vitrail au Mercure de France, en 1983. De La rumeur du soleil (1989) au Testament breton (2022), tous ses livres sont ensuite parus aux Éditions Gallimard. Il a reçu, en 1997, le prix Médicis pour Les sept noms du peintre.

 

Quelques lectures pour compléter l’atelier de Philippe Le Guillou :

  • Un balcon en forêt, Julien Gracq
  • Les gommes, Alain Robbe-Grillet
  • Les choses, Georges Perec
  • Les deux pigeons, Alexandre Postel
  • L’Ensorcelée, Barbey d’Aurevilly
  • Madame Bovary, Gustave Flaubert
  • À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Marcel Proust

 

Les Ateliers de la nrf vous recommandent de choisir l’atelier de Philippe Le Guillou si :

— Vous pensez que pour mieux écrire, il faut lire et relire.

— Vous aimez l’idée de décoder des textes-modèle pour écrire dans leur sillage et « faire des gammes » de descriptions à votre tour.

— Vous acceptez de ne pas travailler votre projet en cours si vous en avez un, mais plutôt de partager avec votre groupe exercices, lectures et commentaires, pour débloquer des nœuds, et voir votre écriture avec un regard neuf.

 

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