Alain Borer

« ATELIER POÉSIE »

— Avril 2024 / 4 places disponibles —

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4 séances de 3 h chacune

Mercredis 24 avril, 15, 22 et 29 mai  2024

Horaires : 19h à 22h

12 places maximum – 4 places disponibles

800€

Éditions Gallimard, 5, rue Gaston-Gallimard, 75007 Paris

 

 

– Atelier Poésie –

« La poésie, il est plus aisé de la faire que de la cognoistre » observa Montaigne. Son message implicite : le poète ne sait pas ce qu’il fait. Il atteint au but qu’il n’a pas. C’est en cela qu’un atelier de « poésie » constitue un lieu de création c’est-à-dire de liberté, mais aussi de réflexion et d’exigence. Incroyablement vaste, le territoire de la « poésie », puisqu’il coïncide désormais avec le Réel, à l’échelle Un ! L’atelier répond à cette principale méthode : l’écoute réciproque. Ce travail solitaire progresse en groupe d’étude, en lieu attentif. La question d’écrire ne tient pas qu’au désir, au talent même, à la chose à dire, mais au travail, en ceci qu’il s’agit de savoir travailler. Quant à « trouver quelque chose à dire », comme se lamente Rimbaud en Abyssinie, la langue s’en charge. Cette langue chargée ne procède d’aucun savoir particulier, parfois même il suffit de désapprendre : la poésie dit ce qu’elle dit en le disant. Mais ce que l’on avait à dire était ce que l’on ignorait, et cela peut être littéralement inouï ! La « poésie », il n’est pas aisé de la cognoistre, parce qu’elle est vitale. Il faut vivre pour écrire, parce que la vie est un bref temps de parole. 


Alain Borer (Luxeuil, 1949) est poète (Pour l’amour du ciel, CD radio France), spécialiste d’Arthur Rimbaud (Rimbaud en Abyssinie, Rimbaud l’heure de la fuite, L’Œuvre-vie), romancier (Koba) et dramaturge (Icare), essayiste et critique d’art (Dürer, Beuys, Villeglé…), écrivain-voyageur (Le Ciel & la carte, Carnet de voyage dans les mers du Sud à bord de La Boudeuse… Professeur invité à USC (University of Southern California, Los Angeles), président national du Printemps des poètes, il s’est engagé dans la défense de la langue française autant que dans son illustration avec De quel amour blessée, réflexions sur la langue française.

 

Quelques références bibliographiques pour compléter l’atelier d’Alain Borer :

  • L’Œuvre-vie, Arthur Rimbaud
  • Le Fleuve et l’être, Gilbert Trolliet
  • Connaissance de l’Est, Paul Claudel
  • Somnambule du jour, Anise Koltz
  • Quelques-uns des 550 titres de la collection poésie de poche Poésie/Gallimard ou de la collection Orphée/La Différence

 

Les ateliers de la nrf vous recommandent de choisir l’atelier d’Alain Borer si :

— Vous pensez que c’est dans la nuit qu’il faut croire à la lumière

— Vous savez que l’on ne doit pas tarder pour faire

— Vous comprenez que les problèmes d’écriture se surmontent par l’écriture 

— Vous admettez l’idée d’un cheminement confiant, ou comme dit Plutarque, traduit par Amyot, qu’« il n’y a si petit commencement en chose quelconque que la continuation et persévérance ne rende bientôt grand et fort»

 

 


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2 commentaires Ajoutez le votre

  1. Hervé H. dit :

    Cet atelier fut une redécouverte de la poésie, autour de concepts forts qui ouvrent sur une autre façon de concevoir le poème et de l’écrire ou de réécrire. Ainsi, j’ai pu reprendre des textes déjà rédigés, les améliorer en conséquence.
    Et surtout, l’envie d’écrire encore et encore, d’oser faire des vers et des rimes, se lâcher et transposer ces idées qui éclairent le sens de l’écriture poétique d’un regard nouveau.

  2. Gaëlle V. dit :

    L’expertise de la langue française et l’érudition poétique d’Alain Borer sont les pièces maitresses de cet atelier convivial, chaleureux, dynamique, pédagogique. L’exigence et la progression annoncées sont au rendez-vous. Alain Borer s’adapte au travail de chaque participant et fédère le groupe.

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